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Commotions cérébrales dans le sport : l’ancien joueur de rugby Philippe Sella met en garde contre les conséquences à long terme

Les commotions cérébrales sont une préoccupation croissante dans le sport, et de nombreux athlètes en subissent les effets à long terme. Philippe Sella, légende du rugby, en a fait l’expérience. Il a eu un malaise lors de son premier match international contre la Roumanie en 1982 et a repris le jeu après un rapide examen. Cet incident lui a laissé des pertes de mémoire qui ont duré toute sa vie.

L’expérience de Sella n’est pas unique. D’autres athlètes, comme Sébastien Chabal, ont également souffert de problèmes liés aux commotions cérébrales. Chabal a révélé ne se souvenir d’aucun de ses 62 matchs internationaux. Raphaël Varane, ancien footballeur français, a évoqué l’impact des blessures à la tête sur son jeu. Cléopâtre Darleux, handballeuse française, a pris sa retraite après des commotions cérébrales répétées.

Le rugby est à l’avant-garde des protocoles de prise en charge des commotions cérébrales. Les joueurs doivent désormais attendre de 15 jours à trois semaines avant de reprendre le jeu après une commotion cérébrale. En revanche, les footballeurs peuvent reprendre le jeu en seulement six jours. Cette différence de protocole a suscité un débat sur la sécurité des joueurs.

Une start-up française, Regenlife, travaille sur un dispositif non invasif pour réduire les symptômes des commotions cérébrales. L’appareil utilise la stimulation lumineuse pour moduler l’inflammation cérébrale. Sella fait partie d’un groupe testant l’appareil et déclare se sentir mieux. L’entreprise mène des essais dans trois hôpitaux français et prévoit une certification européenne d’ici la fin de l’année.

Comprendre les commotions cérébrales

Les commotions cérébrales peuvent être aiguës ou chroniques. Les commotions aiguës surviennent après un traumatisme crânien et entraînent des problèmes neurologiques. Les commotions chroniques résultent de traumatismes crâniens répétés, entraînant des problèmes à long terme comme la perte de mémoire, la dépression et même des maladies dégénératives comme la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson.

Le Dr Patrice Cristofini, PDG de Regenlife, explique que les commotions cérébrales peuvent provoquer des microlésions et une inflammation au cerveau. Bien que certaines commotions ne soient pas visibles à l’IRM, elles peuvent néanmoins avoir des conséquences importantes sur les athlètes. Le traitement recommandé est généralement le repos et la prise d’anti-inflammatoires.

Prévention et traitement

Le rugby a mis en place des protocoles stricts en matière de commotion cérébrale, notamment un processus décisionnel de 10 minutes pendant les matchs. Le football a également adopté des protocoles de remplacement pour commotion cérébrale, les décisions étant prises en moins de trois minutes. Cependant, certains athlètes refusent d’être remplacés, préférant continuer à jouer.

L’appareil de Regenlife vise à réduire les symptômes des commotions cérébrales et potentiellement à prévenir les dommages à long terme. L’entreprise estime que la stimulation lumineuse peut contribuer à moduler l’inflammation cérébrale et favoriser la récupération. D’autres athlètes, comme Zazie Gardeau, cavalière française, ont utilisé cet appareil dans le cadre de leur rééducation.

Gardeau a subi un grave traumatisme crânien lors d’une activité équestre, la laissant dans le coma et paralysée d’un côté. Grâce à l’appareil Regenlife, elle a constaté une nette amélioration de sa parole, de son équilibre et de sa mémoire. Son histoire met en lumière les bénéfices potentiels des traitements innovants pour les problèmes liés aux commotions cérébrales.

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