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RECHERCHE & DÉVELOPPEMENT
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DÉVELOPPEMENT THÉRAPEUTIQUE

La commotion cérébrale

Avec plus de 6 personnes sur 1000 concernées, les commotions cérébrales sont l’une des blessures les plus courantes dans la pratique sportive (5% des blessures sportives*). Aux États-Unis, de 1,6 à 3,8 millions de commotions cérébrales surviennent chaque année**. Souvent sous estimées et mal diagnostiquées, ces lésions, consécutives à un choc, perturbent le fonctionnement du cerveau et exposent à des risques cognitifs accrus, parfois persistants, et à des maladies neurodégénératives***, comme l’encéphalopathie traumatique chronique notamment. En l’absence de traitement curatif spécifique, la prise en charge reste limitée à des interventions ciblées en cas de symptômes persistants.

* Journal of Rehabilitation Medecine, (2004)

** Journal de Traumatologie du Sport (2024)

*** Molecular and cell neuroscience (2015)

En milieu sportif, les sports essentiellement concernés sont  :

NN
Sports individuels : ski, sports mécaniques, équitation…
NN
Sports collectifs : football, rugby, football américain, hockey, handball, basketball, arts martiaux, boxe…

Traumatisme crânien et commotion cérébrale

Les traumatismes crâniens, incluant les lésions cérébrales traumatiques et les commotions cérébrales, sont l’une des principales causes d’invalidité dans le monde. Ce sont des facteurs de risque de troubles neurologiques, pouvant parfois persister durant toute la vie du patient touché.

Ces traumatismes, causés par des impacts ou secousses violentes de la tête, résultent, la plupart du temps, d’accidents de la route, d’agressions, de chutes, de blessures dans les contextes sportifs, domestiques ou militaires.

Souvent provoquée par des mouvements d’accélération et de décélération projetant le cerveau contre les parois osseuses, une commotion cérébrale entraîne une altération de la fonction cérébrale (transitoire ou persistante).  Les symptômes principaux sont les troubles de la mémoire avec amnésie, une perte de conscience, une diplopie, des vertiges, des troubles de l’équilibre, des céphalées, des problèmes de sommeil, des troubles de l’attention et des perturbations des fonctions exécutives.

Les traumatismes crâniens sont ainsi classés comme légers, modérés ou sévères en fonction de la durée de la perte de conscience et de celle de l’altération de l’état mental et/ou de l’amnésie.

Source : Verboon et al., 2021

La répétition d’épisodes de commotions cérébrales, même sans perte de conscience, peut avoir des effets cumulatifs sévères et irréversibles. Elles sont particulièrement fréquentes chez les boxeurs, les joueurs de rugby et de football américain ou encore chez les militaires. Ces traumatismes crâniens répétés peuvent avoir pour conséquence une maladie bien plus grave : l’encéphalopathie traumatique chronique. Un joueur, même rétabli physiquement, peut développer des troubles neurologiques et cognitifs persistants.

Effets physiques, comportementaux et cognitifs des traumatismes cérébraux :

Source : Shah E et al. Frontiers in Neuroscience 13, April 2019.

Régions du cerveau affectées par les traumatismes cérébraux

Les lobes frontaux sont très sensibles aux lésions traumatiques mais d’autres régions du cerveau peuvent également être touchées.

Les zones affectées par un traumatisme crânien et ses conséquences sur la vie normale.

Source : Jarrahi et al., 2020

Les traumatismes cérébraux entraînent une série d’événements neurochimiques et métaboliques. En phase aiguë, sont observées une mort neuronale, une perte de tissus, une détérioration de la barrière hémato-encéphalique et une neurodégénération. Par la suite, la réponse immunitaire est représentative de la phase chronique avec, entre autres, la régulation à la hausse des facteurs inflammatoires.

La recherche actuelle se concentre également sur les mécanismes en jeu impliquant le système immunitaire et la composition du microbiote et leur impact sur la sévérité de la maladie.

La perturbation de l’axe intestin-cerveau n’est pas à l’origine du traumatisme crânien, mais elle peut néanmoins être un facteur contribuant à ses complications.

Interactions bidirectionnelles après un traumatisme crânien

Le traumatisme crânien n’affecte pas seulement le cerveau mais provoque également une réponse de stress qui va déclencher une inflammation centrale ainsi qu’une réponse inflammatoire multi-organique, impliquant l’action du système nerveux autonome et de l’axe hypothalamo-hypophysaire.

Source : Freire Royes, 2021

L’impact d’une lésion cérébrale traumatique sur la composition du microbiote associé aux risques de complications sévères ultérieures qu’elle peut entraîner montre l’intérêt de la technologie REGEnLIFE qui cible à la fois le cerveau et l’intestin.

Ainsi, l’équilibre de l’axe intestin-cerveau et son bon fonctionnement sont essentiels pour maintenir l’homéostasie et donc une bonne communication entre les organes.

Traumatisme crânien et maladie d’Alzheimer : le lien cérébrovasculaire

Ce lien favorise le développement d’approches thérapeutiques à la fois pour les traumatismes crâniens et la maladie d’Alzheimer. En effet, les traumatismes crâniens chroniques présentent une pathologie semblable à celle de la maladie d’Alzheimer.

Plusieurs études montrent que la libération des protéines β-amyloïde et Tau provoquent des lésions cérébrovasculaires. L’accumulation de β-amyloïde et de Tau dans les micro-vaisseaux sanguins du cerveau entraîne des conséquences néfastes. À son tour, le dommage vasculaire induit plus de dépôts de β-amyloïde et de Tau qui mèneront finalement à une déficience cognitive et au développement d’une pathologie de type Alzheimer.

Source : Ramos Cerudo, 2018

La photobiomodulation apparaît aujourd’hui comme un traitement potentiel des commotions cérébrales.

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Premiers résultats de l’étude clinique pilote RECOVERY de REGEnLIFE, sur les commotions cérébrales aiguës chez le sportif

Le RGn550 s’est montré sûr, bien toléré et efficace dans une étude clinique pilote sur les commotions cérébrales chez les sportifs