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RECHERCHE & DÉVELOPPEMENT
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NEUROSTIMULATION

La neurostimulation : une avancée majeure dans l’arsenal thérapeutique 

La neurostimulation, en tant qu’intervention non pharmacologique, constitue un champ thérapeutique et de recherche biomédicale en pleine expansion. Elle s’impose progressivement comme alternative ou complément aux traitements pharmacologiques dans plusieurs pathologies résistantes.

Différentes approches ont été développées en fonction de la cible visée (cerveau, nerfs périphériques, moelle épinière, nerf vague abdominal…) et des pathologies prises en charge (neurologiques, psychiatriques, douleurs chroniques…).

Elles incluent les techniques invasives comme la stimulation cérébrale profonde ; et non invasives comme la stimulation magnétique transcrânienne (TMS), la thérapie électromagnétique transcrânienne (TEMT), la stimulation électrique transcrânienne (tES), les ultrasons focalisés transcrâniens (tFUS), la stimulation visuelle et/ou auditive Gamma (SVAG), la photobiomodulation transcrânienne (tPBM).

La neurostimulation cérébrale non invasive : des perspectives thérapeutiques prometteuses dans le traitement des maladies neurodégénératives

La stimulation cérébrale non invasive (NIBS), contrairement à la stimulation cérébrale profonde nécessitant l’implantation d’électrodes, module l’activité cérébrale sans recourir à une intervention chirurgicale. Ses applications en plein essor, soutenues par des résultats cliniques encourageants, offrent des pistes prometteuses notamment pour le traitement des maladies neurodégénératives dont Alzheimer.

 La NIBS comprend plusieurs techniques reposant sur l’application ciblée de stimuli électriques ou magnétiques ou ultrasoniques ou photoniques. Elle permet une modulation directe l’activité cérébrale en exploitant, selon la technique utilisée, plusieurs mécanismes (plasticité synaptique, excitabilité neuronale, connectivité neuronale, stimulation mitochondriale, modulation de l’inflammation, etc.).

Panorama des différentes techniques de NIBS dans la maladie d’Alzheimer

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Stimulation magnétique transcrânienne (TMS)
La TMS utilise des impulsions magnétiques pour induire des courants électriques dans des zones cérébrales ciblées, modulant ainsi l'activité neuronale. La TMS répétitive (rTMS) applique ces impulsions à des fréquences allant de 1 à 20 Hz pour entraîner des modifications durables de l'activité neuronale grâce à des mécanismes de plasticité synaptique.
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Thérapie électromagnétique transcrânienne (TEMT)
La TEMT utilise des ondes radio haute fréquence, généralement à 918 MHz, afin de pénétrer plus profondément dans le cerveau que la TMS ou la rTMS.
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Stimulation électrique transcrânienne (tES)
La tES, notamment à courant continu (tDCS) et à courant alternatif (tACS), applique des courants électriques sur le cuir chevelu pour moduler l'excitabilité neuronale et les oscillations cérébrales. Ces méthodes visent à influencer l'activité neuronale en modifiant les potentiels membranaires, ce qui pourrait affecter la fréquence de décharge neuronale et la plasticité synaptique dans des zones ciblées.
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Ultrasons focalisés transcrâniens (tFUS)
La tFUS utilise des ondes ultrasonores focalisées pour stimuler des régions cérébrales spécifiques, permettant ainsi de moduler l'activité neuronale par des mécanismes thermiques et non thermiques.
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SStimulation visuelle et/ou auditive gamma (SVAG)
La SVAG présente des stimuli lumineux ou sonores à des fréquences Gamma (25-140 Hz) pour restaurer les oscillations Gamma perturbées dans la maladie d'Alzheimer, améliorant potentiellement les fonctions cognitives (attention et mémoire). Bien que prometteuses, les mécanismes sous-jacents nécessitent des recherches plus approfondies.
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Photobiomodulation transcrânienne (tPBM)
La tPBM utilise la lumière rouge ou proche infrarouge en application transcrânienne pour stimuler les cellules cérébrales. Elle améliore la fonction mitochondriale, augmente la production d'ATP, réduit le stress oxydatif et module l'inflammation. La tPBM stimule également la production de facteurs neurotrophiques, favorisant potentiellement la survie et la plasticité neuronales.

La stimulation cérébrale non invasive (NIBS), contrairement à la stimulation cérébrale profonde nécessitant l’implantation d’électrodes, module l’activité cérébrale sans recourir à une intervention chirurgicale. Ses applications en plein essor, soutenues par des résultats cliniques encourageants, offrent des pistes prometteuses notamment pour le traitement des maladies neurodégénératives dont Alzheimer.

 La NIBS comprend plusieurs techniques reposant sur l’application ciblée de stimuli électriques ou magnétiques ou ultrasoniques ou photoniques. Elle permet une modulation directe l’activité cérébrale en exploitant, selon la technique utilisée, plusieurs mécanismes (plasticité synaptique, excitabilité neuronale, connectivité neuronale, stimulation mitochondriale, modulation de l’inflammation, etc.).