La commotion cérébrale
Avec plus de 6 personnes sur 1000 concernées, les commotions cérébrales sont l’une des blessures les plus courantes dans la pratique sportive (5% des blessures sportives*). Aux États-Unis, de 1,6 à 3,8 millions de commotions cérébrales surviennent chaque année**. Souvent sous estimées et mal diagnostiquées, ces lésions, consécutives à un choc, perturbent le fonctionnement du cerveau et exposent à des risques cognitifs accrus, parfois persistants, et à des maladies neurodégénératives***, comme l’encéphalopathie traumatique chronique notamment. En l’absence de traitement curatif spécifique, la prise en charge reste limitée à des interventions ciblées en cas de symptômes persistants.
* Journal of Rehabilitation Medecine, (2004)
En milieu sportif, les sports essentiellement concernés sont :

l’étude pilote RECOVERY sur la commotion cérébrale
Avec le Dr Jean-François Chermann (neurologue), le Dr Philippe Malafosse (médecin du sport) et le Pr Jacques Touchon (neurologue et psychiatre), REGEnLIFE a lancé en Octobre 2022 un essai clinique pilote (RECOVERY) pour évaluer sa technologie, le RGn550, sur la commotion cérébrale en milieu sportif (NCT05647304).
Il existe actuellement un thésaurus d’arguments suffisant chez l’animal comme chez l’homme permettant de faire l’hypothèse de l’intérêt thérapeutique des techniques de photobiomodulation (PBM) dans les commotions cérébrales.
Des résultats prometteurs ont été observés chez la souris, mais aussi chez des traumatisés crâniens, des vétérans de guerre notamment. La PBM sera bientôt évaluée dans des essais cliniques chez les sportifs.
La neuroinflammation pourrait être la cible privilégiée des stratégies thérapeutiques. En effet, une réponse inflammatoire est produite dans le cerveau très rapidement après une commotion cérébrale et surtout, elle est considérée comme pouvant faire le lien entre le traumatisme cérébral et le développement d’un processus neurodégénératif.
L’encéphalopathie traumatique chronique, conséquence neurodégénérative gravissime provoquée par des commotions cérébrales répétées, est principalement associée au phénomène neuroinflammatoire et au dépôt de protéine Tau dans le cerveau. Protéinopathie comparable, la maladie d’Alzheimer est liée à l’accumulation intracérébrale de deux protéines (Tau et de β-amyloïde).
Le dispositif médical REGEnLIFE (RGn500 et RGn530) a été utilisé dans un modèle murin d’Alzheimer et a permis d’obtenir une normalisation comportementale mais aussi une réduction majeure des marqueurs inflammatoires et des marqueurs caractéristiques de la maladie d’Alzheimer dont la protéine Tau.
REGEnLIFE a également réalisé un essai thérapeutique pilote correspondant à une phase 2b chez des patients atteints d’une maladie d’Alzheimer légère à modérée.
Les données ont été suffisantes pour démontrer d’une part l’absence d’effets secondaires, si ce n’est mineurs, et d’autre part la facilité d’utilisation du dispositif. Par ailleurs des tendances vers une amélioration clinique ont été observées au niveau des fonctions cognitives (exécutives et mnésiques).
Ces résultats précliniques et cliniques justifient pleinement l’utilisation de la PBM dans les commotions cérébrales où la neuroinflammation aigüe et chronique joue un rôle important et où les dépôts de protéine Tau caractérisent l’encéphalopathie traumatique chronique.
Ainsi, un essai thérapeutique contrôlé (RECOVERY) utilisant la technologie de REGEnLIFE dans les commotions cérébrales chez les sportifs (essentiellement rugbymen et footballeurs professionnels) a été lancé par REGEnLIFE et son équipe et s’est terminé en 2023.
Cette première étude a eu pour objectif de démontrer la sécurité du dispositif et d’évaluer son efficience thérapeutique sur les commotions récentes chez le sportif (moins de 72h). Chaque participant a bénéficié d’une évaluation de ses symptômes commotionnels, de tests neuropsychologiques et de plusieurs bilans spécifiques. Le traitement par PBM a consisté à appliquer un casque équipé de plusieurs modules biophotoniques sur leur tête.
Cette étude clinique s’inscrit également dans le cadre de la sensibilisation du grand public aux risques neurologiques entraînés par des commotions cérébrales. En effet, celles-ci surviennent le plus fréquemment au cours d’accidents sur la voie publique et au travail et ne concernent pas seulement le monde du sport. La pratique sportive ne se classant qu’au troisième rang des causes.
Références :
Actuellement, il n’existe aucun traitement médicamenteux spécifique pour les commotions cérébrales et les interventions thérapeutiques sont limitées. REGEnLIFE se positionne pour répondre à ces enjeux thérapeutiques avec une demande de mise sur le marché pour son traitement innovant dans la prise en charge des commotions cérébrales.
Présentation des travaux en cours pour chaque indication :

Premiers résultats de l’étude clinique pilote RECOVERY de REGEnLIFE, sur les commotions cérébrales aiguës chez le sportif
Le RGn550 s’est montré sûr, bien toléré et efficace dans une étude clinique pilote sur les commotions cérébrales chez les sportifs.
